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enfin l'ouverture !

C'est enfin l'ouverture! Tous les pêcheurs de truites connaissent la longueur du mois de février. Pour ma part, je l'ai déjà écrit, je patiente jusqu'au mardi pour faire ma première journée de pêche. Cette année pourtant, l'impatience est trop forte, la météo trop belle, je décide d'y faire un saut dès le samedi. Les niveaux d'eau sont encore assez hauts suite aux crues de la semaine. Je décide de monter le plus haut possible, jusqu'à ce que je trouve la neige. Tant pis pour la quantité, et le risque de bredouille, je veux de l'espace, des beaux paysages et des eaux claires. Je choisis aussi de ne pas me lever tôt et de cibler la pause déjeuner.

Première erreur: départ tardif plus direction montagne égale bouchon à Foix et re-bouchon à Tarascon, au milieu des vacanciers, des skieurs et des visiteurs à Andorre. Résultat, je suis au bord de l'eau à 13h30 ! Mais je suis encore seul, c'est déjà ça. Le torrent est magnifique, l'eau est glacée, translucide. Je monte mon premier vairon, sur une monture avec plomb amovible. Et je mets directement un plomb de 6 grammes.La vasque est profonde, les truites surement bien calées au fond, je table sur une descente rapide au milieu des gros blocs. Effectivement, ça descend vite et bien. Tellement bien que je suis accroché sur le fond des le premier passage. Rien à faire, tanké (langage djeun) et cassé ! On recommence....monture, vairon....et non, pas vairon. La gourde en alu qui me sert à transporter mes vifs à la ceinture a tout simplement disparue. Boucle cassée! Elle a du rouler dans le torrent sans que je m'en aperçoive. Deuxième erreur, fatale celle-la, j'ai presque toujours 2 gourdes, pour ne pas trop entasser les vairons. Mais la, parti pour 2 heures, je n'en ai pris qu'une. Retour à la maison: session terminée !

Mardi: c'est donc la vraie ouverture. Je suis au bord de l'eau à 9h00. Petite rivière du piémont. Le niveau est parfait pour moi, l'eau est très légèrement teintée, pas de pêcheurs à l'horizon. L'affaire se présente bien.

J'attaque un petit courant rapide au ras de la berge d'en face. Je connais bien le poste, et je sais que les truites sont sous la berge, sous les arbustes tombant. Quatre ou cinq dérives en me décalant à chaque lancer de 50 cm vers l'amont et c'est la première touche, prise en réaction à la tombée du vairon. La truite part plein aval, dans le courant. C'est apparemment un beau poisson que je mate assez facilement en étant sur une plage de galets. Le poisson est magnifique, des couleurs somptueuses, le ventre tout jaune, le dos vert foncé et des nageoires puissantes. Elle mesure 39 cm et elle est piquée sur le bout de la gueule. Mon vairon est intact, je n'aurais même pas à le remplacer. Hélas je n'ai pas récupéré mon APN, en réparation. Elle repartira à l'eau sans se faire prier.

Je continue, toujours par saut de puce vers l'amont. Si le lancer est bon, un seul passage suffit. Ou plutôt, mon caractère fait que je ne suis pas du genre à trop insister. Deuxième touche et deuxième poisson quelques minutes plus tard. Puis un troisième très vite. En à peine un quart d'heure j'ai déjà trois poissons.

C'est parti pour une grande journée. Eh bien non. C'est déjà fini. Plus la moindre touche. Pas le moindre suivi. J'insiste pendant près de 6 heures. J'ai ralenti ma prospection, insisté sur les profonds, dans les grands calmes, tenté les radiers à tout hasard. Peine perdu. La rivière parait déserte. C'est la pêche.

Une bonne journée quand même, çà fait du bien. Ah oui, j'oubliais la connerie du jour! J'ai testé mes lunettes polarisantes. Très bien pour le côté antireflets, mais pas très solide. J'ai marché dessus et elles n'ont pas résisté!

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